La République Démocratique du Congo reste l’un des pays les plus pauvres du monde. Alors que l’agriculture congolaise pourrait nourrir largement au-delà de sa propre population, aujourd’hui, la RDC n’est auto-suffisante que pour quelques rares produits alimentaires. 74% de la population est active dans l’agriculture (représentant 35 à 40% du PIB), mais 79% de la population est mal nourrie ou sous-alimentée. Dans les zones rurales telles que dans la province du Kongo Central, le développement de l’agriculture et des activités économiques en général est le principal levier pour améliorer cette situation.
L’accès des agriculteurs et des organisations paysannes (OP) à des services financiers adaptés à leurs réalités est un facteur clé du développement de leurs activités, ce qui n’est pas le cas actuellement. Les principaux obstacles identifiés sont : le risque lié à l’incertitude de l’activité agricole, l’incapacité pour les producteurs et les OP d’apporter des garanties, l’insuffisance de ressources stables chez les institutions de microfinance (IMF) et la faible présence de ces dernières dans les zones rurales.
SOS Faim et son partenaire local, la Coopérative d’Epargne et Crédit (Coopec) GUILGAL, visent à rendre accessibles les produits et services financiers aux producteurs et aux OP au travers de plusieurs axes : le renforcement des compétences et expertises de la Coopec, la diminution du risque pris par la Coopec via la mise en place d’un fonds de garantie et d’un « blending fund », une amélioration des compétences et expertises des producteurs et des OP et la mise en relation de ces différents acteurs.
Direct : D’ici 2021, l’objectif est d’atteindre 2.000 petits agro-entrepreneurs. Indirect : leurs familles et les membres des organisations paysannes de la région.
Cofinancement recherché pour 2021 : €26.000
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